Vendredi 17h dans l’open-space,
alors que tu es le premier à te lever pour partir en week end :
« T’as pris un RTT ? »
« Ba non, j’ai fini ma journée c*** » nous démange alors de répondre.
Mais on sert les dents et on se contente d’un sourire coincé.
Ironiquement, cette même personne attendait juste qu’une autre lève le camp,
pour ne pas être la première et se faire mal voir.
Cette pression silencieuse mais palpable nous cloue alors à notre poste de travail,
comme une compétition sans relâche dont les règles ne font pas toujours sens.
C’est bien connu,
les « meilleurs » collaborateurs sont ceux qui quitteront le bureau en dernier,
tard le soir.
Une drôle de conception de l’efficacité et de la productivité
dont nous souffrons tous mais que nous entretenons indirectement.
Qu’est ce qui nous force alors à jouer à ce jeu ?
Le stress,
la crainte de ne pas être reconnu pour son travail
et valorisé au sein de l’organisation,
ce fameux syndrome de l’imposteur qui nous enchaine à notre bureau
jusqu’à en oublier les raisons qui nous motivent,
tant nous voulons correspondre à un idéal qui n’existe pas.
A l’époque,
cela me semblait totalement inconcevable de faire autrement mais aujourd’hui,
j’ai appris à faire face à ce type de situation.
Comment oser dire « non »,
connaitre et faire connaitre ses limites
sont les seules façons de tenir sur la durée
et éviter que le titre du livre d’Alexandre Des Isnards et Thomas Zuber ne prenne trop de sens.
Pour vivre plus sereinement et être enfin épanoui pendant et en dehors de son travail.
Je t’invite à me contacter si tu veux partager ton ressenti pour que je puisse comprendre ta situation et t’aider à trouver un équilibre entre ta vie professionnelle et personnelle,
sans avoir à tout quitter.